Written by Benoît Santos - Mis à jour le Oct 27, 2024
Est-ce que vous saviez que le cheval est cité de très nombreuses fois dans la Bible ? Cet animal a pris part à de nombreux récits, comme lors de l’exode du peuple d’Israël hors d’Égypte ou l’arrivée des cavaliers de l’Apocalypse.
Dans le christianisme, le cheval est une figure très marquante. Mais la position exacte de cette religion vis-à-vis de cette créature n’est pas encore très précise.
Découvrons ensemble dans cet article :
- Le cheval : un symbole aux multiples facettes
- Le cheval dans l’Ancien Testament
- Le cheval dans le Nouveau Testament
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Sans plus attendre, voyons ce que représente le cheval dans le christianisme.
Le cheval : un symbole aux multiples facettes
Le cheval est cité à maintes reprises dans l’ancien et le Nouveau Testament. Il est souvent présenté comme un symbole de guerre et de conquête. Même en dehors du christianisme, l’animal est souvent représenté de la sorte. Dans la mythologie grecque par exemple, c’est cet animal qui fut à l’origine des mythes sur les Centaures. Chez les Gaulois, l’on croit que la déesse Épona a pu acquérir sa place dans le panthéon grâce à sa transformation à cheval.
Le cheval est une majestueuse créature. De nos jours, avoir en sa possession un tel animal est un signe de prestige et de distinction. Les hommes ont coexisté avec les chevaux depuis très longtemps. De très anciennes civilisations côtoyaient et apprivoisaient déjà ces animaux.
Le christianisme a une position assez ambigüe vis-à-vis de cet animal. Dans tous les cas, le cheval a une présence significative dans plusieurs récits bibliques.
Le cheval dans l’Ancien Testament
Dans l’Ancien Testament, on parle principalement du cheval comme étant un instrument de pouvoir. Le simple fait d’évoquer cet animal fait penser à la guerre et à la destruction.
Si on se réfère à l’épisode de l’Exode, on sait que les chevaux étaient un symbole d’hostilité pour le peuple d’Israël. En effet, lorsque ceux-ci purent enfin quitter l’Égypte, le Pharaon décida de déployer tous ses guerriers, ses chars et ses chevaux pour aller à leur poursuite. Les poursuivants n’hésitèrent pas à les poursuivre jusqu’au milieu de la mer. Mais une fois le peuple d’Israël passé, les eaux refluèrent, recouvrant tous chevaux et les guerriers qui s’étaient aventurés en plein milieu de l’océan. Dans la Bible, on parle même de « colère divine » pour qualifier cet évènement.
Le cheval est ainsi devenu un symbole belliqueux. Même si le prophète Élie s’est élevé vers les cieux grâce à des chevaux de feu, cette représentation négative du cheval a perduré pendant encore longtemps.
Le cheval dans le Nouveau Testament
Dans le Nouveau Testament, le cheval n’est plus considéré comme un ennemi, mais un précieux allié de Dieu. En effet, il est dit que les quatre chevaliers de l’Apocalypse viendront accomplir leurs missions sur de magnifiques chevaux. Le livre de l’Apocalypse donne même des détails sur la couleur de leur pelage (blanc, rouge, noir et blême). Ces quatre chevaux seraient en quelque sorte des instruments que Dieu utiliserait pour nous mettre sur la bonne voie.
Toutefois, le cheval n’a pas toujours été montré sous un jour favorable dans le Nouveau Testament. Si les rois faisaient des entrées triomphantes dans les villes sur le dos d’un cheval, Jésus-Christ, quant à lui, était entré à Jérusalem sur le dos d’un âne. Ce geste a fait perdre à l’animal tout son prestige et c’est principalement sur cela que le christianisme a forgé son opinion.
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