Written by Benoît Santos - Mis à jour le Oct 26, 2024
Voulez-vous connaitre l’histoire de notre Dame de Guadalupe ? Désirez-vous avoir des informations sur son origine ? Souhaitez-vous connaitre son rôle dans l’histoire du Mexique ?
Telle que vous êtes passionné de ce sujet, nous le sommes également. Ainsi, nous avons regrouper les informations pour vous dans cet article.
Notre dame de Guadalupe est le symbole de la vierge marie qui s’est montré à juan Diego au Mexique. Depuis une basilique fut construit pour la vénérer. Mais derrière ce nom saint et l’édifice se cache une histoire de tout un peuple.
Dans cet article vous lirez saurez :
- L’histoire de Notre-Dame de Guadalupe ;
- D'où elle provient ;
- Et son rôle dans l’histoire du Mexique.
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Sans plus attendre, commençons la lecture de l'article !
Definition et Nature de Notre-Dame de Guadalupe
Notre-Dame de Guadalupe, en espagnole Nuestra Señora de Guadalupe est une invocation mariale de la religion catholique. Son image est vénérée dans la basilique de Guadalupe situer au nord du Mexique. Cependant, elle représente la deuxième basilique catholique la plus visité au monde derrière la basilique st Pierre à Rome.
Elle est également appelée la Vierge de Guadalupe dans le catholicisme romain. Le nom fait également référence à l'apparition mariale elle-même. Elle occupe une place particulière dans la vie religieuse du Mexique et est l'une des dévotions religieuses les plus populaires.
Le rôle de Notre-Dame de Guadalupe dans l’histoire du Mexique ne se limite pas aux actions religieuses. Elle a joué un rôle important dans le nationalisme et l'identité mexicains. Son image a joué un rôle important en tant que symbole national du Mexique. Découvrez l’histoire de cette invocation et son rôle dans l’histoire du Mexique.
Origine du mot "Guadalupe"
Le nom Guadalupe vient de la rivière Guadalupejo. Ce nom vient de l'union du mot arabe « guada » qui signifie rivière, et de la constriction latine « lux-spéculum » qui signifie, miroir lumineux. Selon le Nican Mopohua (Livre de la narration des apparitions de la Vierge de Guadalupe à Juan Diego), la Vierge aurait révélé le nom "Guadalupe" à Bernardino (Oncle de Juan Diego) alors qu'il était gravement malade.
Les critiques sceptiques pensent qu'il est impossible pour la Vierge de communiquer avec le vieil homme. Ceci par ce parce que Juan Bernardino ne comprenait pas la langue espagnole apportée par les Espagnols au Nouveau Monde. Le dialogue devait donc être développé dans la langue maternelle, qui était le nahuatl (une langue vivante parlée par plus de 2,5 millions de personnes), dans laquelle il n'y a pas de consonnes g ou d.
Les apparitions de la vierge au mexicain Juan Diego
Selon la tradition de l’église catholique, la Sainte Marie est apparue à Juan Diego, qui était un aztèque converti au christianisme. Elle lui a apparu 4 fois en tout. Voyons-les plus en détails.
Première apparition.
Le samedi 09 décembre 1531, Juan Diego, parti très tôt le matin de Mexico, la ville où il résidait. Son but était de faire des cours de catéchisme et de participer à la messe. C’était l’aube lorsqu’il arriva à côté de la colline appelée Tepeyacac. Il entendit des chants au sommet de la colline. Cela ressemblait au chant de divers oiseaux. L’allure de la mélodie était sinusoïdale. Soudainement, le chant s'est arrêté et il y a eu le silence, et Juanito entendit une voix l'appeler par son nom.
Il a osé aller là où il était appelé. Il n'a pas été effrayé un point. Au contraire, très heureux, il est monté sur la colline pour voir d'où venait la voix. Arrivé au sommet, il vit une dame d'une beauté surhumaine, dont la robe était brillante comme le soleil. Elle s’exprimait avec des mots très gentils et attentifs. Elle lui dit : "Juanito le plus petit de mes enfants, je suis toujours la Vierge Marie, Mère du vrai Dieu, par qui on vit. Je désire ardemment qu'un temple soit construit pour moi ici".
Elle ajouta : "Je pourrai ainsi montrer et de prodiguer tout mon amour, et ma compassion, aider et défendre tous les habitants de cette terre. Aussi, à tous ceux qui m'invoquent et qui me font confiance pour y entendre leurs lamentations. Et remédier à toutes leurs misères et douleurs. Allez voir l'évêque et dites-lui que je veux un temple dans cette plaine." A ces mots, Juan Diego répondit à la dame avec humilité qu’il fera le boulot. Il est descendu pour aller passer le message à l’évêque.;
Deuxième apparition.
Juan Diego se rendit directement chez l'évêque. Son nom était Fray Juan de Zumárraga, religieux de San Francisco. Dès son arrivée, Il demanda à le voir. Il pria ses subordonnés de venir l'annoncer. Au bout d'un moment, ils sont venus l'appeler, l'évêque lui avait ordonné d'entrer.
Une fois à l’intérieur, il lui a immédiatement fait part du message de la Dame du Ciel. L’évêque, Après avoir entendu son discours, ne semblait pas le croire. Il lui demanda d’apporter des preuves qui pouvaient confirmer son histoire. Juan Diego devenu triste, est parti car son message n'a pas été exécuté.
Le même jour, il revint à la colline et raconta à Marie sa rencontre avec l’évêque. Marie lui dit de retourner le lendemain voire l’évêque pour lui spécifier sa volonté. Juanito, un peu perplexe, accepta quand même de remplir la mission qui lui a été confiée. Il lui promettant de revenir le lendemain après-midi pour lui rendre compte.
Troisième apparition.
Le lendemain, dimanche matin, presqu’à dix heures après la messe, Juan Diego se rendit immédiatement chez l’évêque. Dès son arrivée, Il fit tout son possible pour le voir. Il a été attristé et a pleuré lorsqu'il a présenté la requête de la Dame du Ciel. L’évêque, pour être sûr, lui a posé quelques questions du genre où il l'avait-il vue, comment était-elle, etc. Il rapporta tout parfaitement à l'évêque. Toujours sceptique, l’évêque répond qu’il devrait voir un signe pour y croire.
L’évêque a immédiatement envoyé des gens en qui il pouvait avoir confiance pour l’espionner. Juan Diego est venu tout droit à l’endroit où il rencontre la Vierge Marie. Les personnes qui le suivaient l'ont perdu près du pont de Tepeyacac. Ils ont beau fouillé partout, ils ne l’ont vu nulle part. Ils sont alors retournés, puisque leur tentative était entravée. Une fois chez l’évêque, les espions lui dirent que Juan Diego mentait.
Aussi ils rapportèrent qu’il avait inventé tout ce qu'il était venu lui dire, ou qu'il avait seulement rêvé de ce qu'il avait dit. En bref, ils ont fait valoir que s'il revenait, ils devraient l'attraper et le punir durement, afin qu'il avoue la vérité. Pendant ce temps, Juan Diego était avec la Sainte Vierge, lui rapportant la réponse de l'évêque. La vierge lui dit qu’il devrait revenir le lendemain pour qu’il puisse apporter à l’évêque le signe qu’il lui avait demandé.
Quatrième apparition.
Le lendemain, lundi, Juan Diego n'est pas revenu. Parce qu'à son retour à la maison la veille, son oncle, Juan Bernardino, était tombé gravement malade. Il est d'abord allé appeler un médecin. Cependant, son oncle était dans un cas critique. La nuit, son oncle sentant sa mort approcher, demanda à Juan d’aller à Tlatilolco pour appeler un prêtre pour qu’il puisse se confesser. Mardi, très tôt le matin, Juan Diego est venu de sa maison à Tlatilolco (Variante de Tlatelolco) pour appeler le prêtre.
Sur le chemin du retour, arrivé à l'endroit où il devait rencontrer la Dame, il a préféré prendre un autre chemin. Soudain, Maria est venue à sa rencontre et lui a demandé où il allait. Embarrassé, Juan a expliqué ce qui se passait. La Vierge lui dit de ne pas s'inquiéter, que son oncle ne mourrait pas et qu'il était déjà en bonne santé. Sans tarder, il demanda le signal qu’il devrait apporter à l'évêque. Elle lui dit de monter au sommet de la colline où Il trouvera des roses castillanes fraîches.
Il doit en couper autant qu'il pouvait et les emmener à l'évêque. Une fois devant Monseigneur Zumarraga, Juan Diego déplia sa couverture. Une dizaine de roses tombèrent au sol et la tilma fut peinte avec ce que l'on appelle aujourd’hui l'image de la Vierge de Guadalupe. Voyant cela, l'évêque a apporté la sainte image à la Grande Église et a construit un ermitage à l'endroit indiqué par Juan Diego.
Rôle de Notre-Dame de Guadalupe dans l’histoire du Mexique
Le rôle de Notre-Dame de Guadalupe dans l’histoire du Mexique ne se limite pas à la religion. Elle a joué un rôle important dans le nationalisme et l'identité mexicaines. En 1810, Miguel Hidalgo y Costilla l’a promu comme patronne de la révolte qu'il menait contre les Espagnols. L'image de la Vierge de Guadalupe est apparue sur les bannières des rebelles, et le cri de guerre des rebelles était « Vive Notre-Dame de Guadalupe ».
Les prédicateurs ont déclaré que la fondation du Mexique pouvait être datée de l'époque de l'apparition de Notre-Dame de Guadalupe. En effet ceci a eu lieu lors d'un renouveau religieux au Mexique à la fin du XIXe siècle. Elle a libéré le peuple de l'idolâtrie et réconcilié les peuples espagnols et autochtones dans une dévotion commune.
Les rebelles paysans d’Emiliano Zapata portaient la bannière de Notre-Dame à leur entrée à Mexico en 1914. Pendant la guerre civile au Mexique (1926-1929), les bannières des rebelles portaient son image. Son importance en tant que symbole religieux et national est attestée par les centaines de milliers de pèlerins qui visitent son sanctuaire chaque année.
Culte de la Vierge de Tepeyacac.
Le premier concile mexicain, qui s'est tenu à Mexico du 29 juin au 7 novembre 1555, a contribué de manière décisive au renforcement du culte de la Vierge de Tepeyacac. Il a été organisé par l'archevêque Alonso de Montúfar. Aussi, il a réuni de nombreux représentants des ordres monastiques de la Nouvelle-Espagne. Cependant, parmi eux il y a franciscain Pedro de Gante, les évêques Martín Sarmiento de Hojacastro (Tlaxcala) et Tomas de Castillas (Chiapas). En outre, le premier conseil de la nouvelle église espagnole a décidé de réglementer la fabrication des images religieuses. La particularité va à l’endroit de celles faites par les peuples autochtones. Il a également été décidé de favoriser le culte des saints patrons de chaque ville et toutes les invocations mariales.
Depuis l'arrivée des franciscains au Mexique, les peuples autochtones ont été formés à la peinture et ont été autorisés à produire des images religieuses. Montúfar s’est attaqué au travail des missionnaires franciscains représentés par Pedro de Gante. Il prétendait prononcer en faveur de la fin de « l’abus des peintures produits » par les peuples indigènes qui «ne savent pas peindre ». Les désaccords entre l'archevêque de Mexico et les franciscains sur le culte de la Vierge de Tepeyac n’était pas sans raison. C’était le reflet de la confrontation autour de la production d'images religieuses et de leur rôle dans la christianisation des peuples indigènes.
Divergence sur la vénération des images de Maria.
Le 6 septembre 1556, Montúfar prononça une homélie dans laquelle il se déclara en faveur de la promotion du culte du Guadalupana parmi les peuples indigènes. Le 8 septembre de la même année, l'archevêque a reçu une réponse extrêmement critique des franciscains de Francisco de Bustamante. Le travail de l'Ordre franciscain dans la christianisation de l'Amérique avait été imprégné par la philosophie érasmienne. Il rejetait la vénération des images, de sorte que lorsque Montúfar était en faveur de la diffusion du culte de l'image de Tepeyac.
Ce qu'il obtenait en réponse était la déclaration suivante de Bustamante : Le différend entre les franciscains et l'archevêché du Mexique a été résolu en faveur de ce dernier. Pour cela, Montúfar et ses partisans ont dû modérer leur discours sur la nature du culte de la Vierge de Guadalupe. Ses discours se rapprochais apparemment des préceptes défendus par les franciscains. La promotion officielle du culte de Guadalupe par la Nouvelle Église hispanique fait partie d'un processus plus large.
Dans ce dernier la perspective humaniste des franciscains et de leur œuvre missionnaire a été remplacée par les préceptes officiellement adoptés par les résolutions du Concile de Trente. Selon ceux-ci, l'Église devrait promouvoir et préserver le culte des images du Christ, de la Vierge et de tous les saints. Ceci, dans une réaction claire contre l'iconoclasme protestant qui prospérait dans le nord de l'Europe.
La confusion autour du sanctuaire de Guadalupe
De manière pragmatique, l'archidiocèse du Mexique a ignoré les avertissements émis par les franciscains sur la confusion que le culte de l'image de Tepeyac pouvait engendrer. Ceci parmi les peuples autochtones nouvellement christianisés du centre du Mexique. La voix de Francisco de Bustamante sera plus tard rejointe par d'autres missionnaires.
Parmi ses derniers il y a Bernardino de Sahagun, qui dans son Histoire générale des choses de la Nouvelle-Espagne publiée en 1576 écrivit qu'en effet, près des montagnes, il y a trois ou quatre endroits où ils (Les autochtones) faisaient des sacrifices très solennels. L'un d'eux est ici au Mexique, où il y a une colline appelée Tepeacac.
Les Espagnols l'appellent Tepeaquilla et maintenant elle s'appelle Notre-Dame de Guadalupe. A cet endroit, ils avaient un temple dédié à la mère des dieux qu'ils appelaient Tonantzin, ce qui signifie Notre Mère. Là, ils ont fait de nombreux sacrifices pour honorer cette déesse. Maintenant que l'église de Notre-Dame de Guadalupe y est construite, ils l'appellent aussi Tonantzin.
Les attributs de Sainte Marie de Guadalupe.
Le pape Pie X l'a proclamée : « Patronne de toute l'Amérique latine ». Le pape Pie XI quant à lui l’a proclamée « Patronne de tous les Amériques ». Le pape Pie XII l'appelait : « Impératrice des Amériques » et à Jean XXIII de l’appeler : « La céleste missionnaire du nouveau monde ».
Et «la Mère de la Amériques ». L'image de la Vierge de Guadalupe est vénérée au Mexique avec une grande dévotion. Les miracles obtenus par ceux qui prient la Vierge de Guadalupe sont extraordinaires.
Révélez votre attachement à Notre-Dame de Guadelupe à travers nos articles
Vous êtes maintenant au courant de l’histoire de Notre Dame de Guadalupe, son origine et son rôle dans l’histoire du Mexique. Ainsi, vous savez quoi faire quand vous vous retrouverez dans une conversation autour du sujet.
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2 comments
Merci beaucoup pour l’histoire. Juste une petite correction, ce n’est pas pour « l’adorer » mais pour « la vénérer. » Dans l’Eglise Catholique, on adore seulement Dieu et on vénère les saints, y compris notre Vierge Marie.
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Benoît
Mar 5, 2024Bonjour Laurenceau,
Merci pour cette rectification. Nous avons pu corriger le texte. Soyez bénis 🙏